top of page
sans-titre.png

 

La musique 

Elle a débuté la harpe celtique à Morlaix avec Pol Quéfféléan du groupe An Triskell à 10 ans dans l'approche pédagogique traditionnelle en bretagne, c'est à dire par voie orale. C'est ainsi que les musiciens se transmettent les airs et les chansons depuis des siècles dans les pays celtiques.

Adolescente, elle joue dans les rues, les crêperies, compose ses premiers morceaux, débute le chant. Elle passe un baccauléat A3 Musique à Lannion dans le trégor et découvre la danse bretonne dans les festoù noz des années 90. C'est avec Olga Wright chanteuse brestoise qu'elle travaille véritablement les techniques vocales.

En 2010 sa soeur séverine lui propose de beaux textes qu'elle met en musique, elle se produit en DUO avec Olivier Blaizot Guitariste (groupe Cap Horn) et ensemble ils posent les bases d'un premier album "livioù an amzer" "couleurs du temps" (2011) où les rejoindront Dominique Molard aux percussions, Vincent Chassagne à la basse et Philippe Bossard à l'accordéon.

Après plusieurs années de concerts donnés sur les scènes bretonnes, dans les chapelles et les églises, Ysa souhaite faire évoluer son répertoire, elle découvre la harpe électro acoustique de CAMAC et débute le travail sur la pédale de looper. Afin de moderniser et de métisser d'avantage son répertoire, elle s'entoure de deux musiciens avec lesquels un deuxième album "maouez an divzremm" "la femme à deux visages" sera auto produit et distibué par Coop Breizh (2016). Vincent Chassagne à la basse et Xavier Garabédian à la batterie.

Parallèment, elle a collaboré avec la violoniste Shane Lestideau pour jouer quelques concerts en DUO harpe chant violon.

Après un séjour de 3 ans en Loire Atlantique où elle a travaillé les techniques de respiration, le chant intuitif et la méditation de pleine conscience Ysa et revenue s'installer dans son pays natal et plus particulièrement dans le fond de la rade de Brest. 

C'est en SOLO que le chemin se poursuit à ce jour, le chant, la harpe et la pédale de boucles lui permettent de poursuivre les créations, elle écrit ses propres textes désormais et travaille les techniques traditionnelles à la harpe en compagnie d'Anne Postic et prépare un répertoire de morceaux instrumentaux bretons, écossais et irlandais pour enrichir ses concerts 2020.

La culture bretonne

 

Ysa a  grandit à Saint Thégonnec, une petite commune située dans le Léon à mi chemin entre les Monts d'Arrées et la mer. On pouvait entendre parler le breton au coin des rues, à la sortie de l'église sur la place du village et dans les nombreux hameaux... Les fêtes d'écoles se faisaient autour d'un kig ha farz (pot au feu typique du finistère) et pour digérer les enfants jouaient autour des cercles de danseurs de gavottes et autres plinns durant les festoù deizh.

A l'instar de nombreuses familles finistériennes, les grands parents bretonnants ne souhaitaient pas transmettre la langue à leur descendance. Le grand père Pierrick comme tant d'autres racontait à ses petits enfants comment tous ceux de sa génération avait intégré l'interdit de parler le breton à l'école, punis dès qu'il prononçait un mot dans leur langue maternelle dans la cours de récréation. En l'espace de deux générations le nombre de locuteurs à sévèrement diminué.

 

 

 

 

Ysa comme tant d'autres a donc pris le chemin des cours du soir pour renouer avec son héritage culturel et linguistique et peut chanter aujourd'hui en breton.

Et après avoir été interdit au grand père à l"école, c'est à l"école diwan et bilingue que le breton a été enseigné aux arrières petits enfants qui le parlent couramment, la boucle est bouclée ! 

bottom of page